Noms de domaine SEO Google Search
Temps de lecture : 4 minutes
Peut-on utiliser une extension de nom de domaine en .space ?
Absolument. Il est tout à fait possible d’utiliser les nouvelles extensions de noms de domaine de premier niveau (nTLD ou new Top Level Domain) introduits depuis octobre 2013 telles que .app, .dev, .blog etc. Elles sont équivalentes aux autres extensions de noms de domaine génériques de premier niveau (gTLD ou generic Top Level Domain) telles que .com
En résumé : choisissez l’extension de nom de domaine qui vous plaît le plus, de nombreuses options sont offertes.
Est-ce que le choix de l’extension de nom de domaine influe sur le SEO ?
Oui et non. Exemple : si vous avez un site universitaire, il est préférable d’utiliser une extension de nom de domaine tel que .edu pour améliorer le référencement dans la bonne catégorie. A l’inverse, si vous avez un site commercial, choisir une extension en .org est moins pertinent, mais rien ne vous empêche de choisir .bizz ou .fun ci l’extension vous semble appropriée à votre contenu.
Y a-t-il une différence entre non-www et www pour le SEO ?
La réponse est NON. Utilisez la version que vous préférez. L’algorithme de Google n’a pas de préférence et n’est pas un facteur SEO. Parfois il y a des raisons techniques pour préférer une version plutôt qu’une autre, mais dans la majorité des cas, c’est simplement subjectif.
Les raisons techniques d’utiliser le préfixe www s’appliquent principalement aux larges sites web qui reçoivent des millions (ou plus) de pages vues par jour, aux sites web offrant un grand nombre de services sur plusieurs sous-domaines, et à pratiquement tout site web hébergé dans le cloud par un fournisseur de services d’application.
Le saviez-vous ? www. est un sous-domaine. Et oui, www.domaine.tld et un sous-domaine au même titre que static.domaine.tld et comme tout comme ce qui précède un nom de domaine avec un point.
Bon à savoir : Lorsque vous utilisez la version avec le préfixe www pour votre site, une redirection est faite du domaine nu (naked domaine) vers le sous-domaine www. Parfois, lorsque le site est déjà lent (qualité de développement, qualité de l’hébergement, DNS de mauvaise qualité, etc…) ou que les redirections sont mal effectuées, des ralentissements peuvent être observés pouvant dégrader l’expérience utilisateur et faire baisser le référencement particulièrement depuis l’introduction par Google des Vitals : LCP (Largest contentful Pain), FID (First Input Delay et CLS Cumulative Layout Shift dans ses critères pour le classement des sites.
Dans le cas de contenu dupliqué, peut-on utiliser la balise rel=canonical sur plusieurs extensions de nom de domaine ?
Absolument. Il est tout à fait possible (et recommandé) d’utiliser la balise rel=canonical à travers différentes extensions de noms de domaine (par exemple gTLD + ccTLD ou ccTLD + ccTLD).
C’est le cas pour les ccTLD (country code Top Level Domaine Name) qui géociblent des pays en particulier. L’élément rel=canonical n’est pas limité au même domaine.
Peut-on avoir un bon référencement international avec un ccTLD ?
Absolument. Bien qu’un nom de domaine relatif à un code pays aide Google Search à géocibler les pays concernés (.fr pour cibler la France en particulier, .es pour cibler l’Espagne spécifiquement, etc.), il est possible de se positionner à l’international avec un nom de domaine et une extension ciblant un autre pays (exemple, être référencé en Espagne avec une extension de domaine en .fr).
La seule limitation est qu’il n’est pas possible de spécifier ou cibler d’autres pays spécifiquement. Par exemple, si vous avez un domaine en .fr pour la France, vous pouvez l’utiliser pour l’international (et être référencé), mais il est impossible de géocibler explicitement un pays ou une audience en particulier (comme le Japon par exemple).
Bon à savoir : Dans le cas de sites internationaux, il vaut mieux utiliser un gTLD plutôt qu’un ccTLD qui géocible explicitement un pays. Pour les sites cherchant à toucher une audience dans un autre pays et une autre langue, le mieux est soit d’avoir un site pour chaque pays (ou région du monde), avec un hébergement local (pour limiter la distance entre l’utilisateur et votre contenu) ou d’avoir un site multilingue en veillant à respecter les consignes de Google sur l’internationalisation pour avoir un bon référencement et éviter les pénalités de contenu dupliqué.